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Quitter ma prison de confort

Je souhaite à chacun d’avoir l’audace et le courage de quitter sa prison de confort. On en a tous une ! La mienne c’était l’éducation nationale, prison très confortable: salaire fixe qui tombe tous les mois, des vacances, retraite assurée, statut de fonctionnaire… Mais c’est ce confort qui est un piège et qui m’a enfermé.

Quand on sent que l’on est plus à sa place dans sa prison, le mental revient toujours à la charge en nous disant qu’on est privilégié par rapport à certains, que l’on a tel ou tel avantage, que de nos jours c’est un luxe bla, bla, bla…

J’ai craqué et je me suis évadée. Alors, je ne vous cache pas qu’au début on erre, on ne sait pas aller, quoi faire de ses journées, quelles directions prendre… Est ce que j’ai fait le bon choix ? Comment je vais faire, j’ai un crédit, des enfants…

Mais au fil des jours, on se rapproche un peu plus de soi, et de ce que l’on veut et les opportunités et les rencontres arrivent… Puis, la magie de la vie opère et nous voilà libre un peu plus chaque jour.

Nous avons chacun notre prison de confort (vie conjugale, travail, environnement…) Surtout quand vous sentirez qu’elle est trop étroite, écoutez-vous et n’hésitez pas EVADEZ- VOUS

Le mental: objectif l’apprivoiser

Bien souvent en consultation, on me demande une technique pour arrêter son mental, selon moi on ne peut pas arrêter son mental mais par contre on peut tenter de l’apprivoiser.

Comment l’apprivoiser ? Je ne l’attaque jamais de front, je le détourne, je le contourne. C’est comme avec un enfant lorsque vous lui demandez quelque chose et qu’il se borne à vous dire non. J’attire son attention sur autre chose, je ne le focalise plus sur le sujet en question puis je reviens quelques minutes plus tard et réitère ma demande, la plupart du temps c’est déjoué !

Je fais la même chose avec mon mental, je l’emmène sur autre chose, un autre sujet que celui qui tourne en boucle dans ma tête, un autre objectif. Du coup, je lâche prise et je peux retrouver l’apaisement jusqu’ à la prochaine visite de ce mental entêtant…

Par contre je ne vous cache pas qu’il faut s’entraîner, et il y a souvent des rechutes ! Mais prenons le comme un jeu, où il n’y a rien à perdre ni à gagner juste un jeu…

Avoir le choix ou faire le choix ?

La question du choix se pose quotidiennement dans nos vies cela va du choix le plus futile « qu’est ce que l’on mange ce soir? » au choix le plus cornélien  » je quitte un boulot que je ne supporte plus ou je reste car ce n’est pas la bonne période vu la conjoncture… » Il y a certes des choix plus confortables moins difficiles que certains.

J’identifie trois points importants:

  • Afin de ne pas se perdre dans les méandres du choix et du mental, peut-être juste regarder à l’intérieur dans mon corps ce qu’il me semble juste et bon sur le moment pour moi rien que pour moi. Et ensuite, prendre une direction, s’axer…
  • Garder à l’esprit que l’on a toujours le choix quelque soit la situation, ce que l’on vit… Nous ne sommes jamais bloqués par ou dans une situation.
  • Avoir foi en la vie, ce qu’elle peut nous apporter en terme d’expériences, de surprises. Il n’y a pas d’échec que des expériences, il y a du bon ou du moins bon mais rien de mauvais, j’en suis convaincue !

Tel un funambule, en quête d’équilibre…

Notre équilibre est mis à mal en ce moment, nous tentons de nous stabiliser mais il y a toujours un ou plusieurs de nos repères extérieurs (travail, conjoint, enfant, famille, mesures sanitaires…) qui viennent nous déstabiliser. Tel un funambule, nous sommes nombreux à marcher sur ce fil au quotidien en essayant de contrôler ces repères extérieurs. Pour moi, le contrôle restera toujours une échappatoire et sera source de débordement. Et si tu essayais de jouer pleinement le rôle de funambule, accepter d’être déséquilibré…

Pour marcher sur le fil de ta vie et être en équilibre, cherche l’équilibre à l’intérieur de toi par ta respiration, ta posture, ton état d’être…

Prendre de la hauteur…

C’est une expression que j’aime car elle illustre très bien à mon sens une phase indispensable afin de dépasser des blocages ou des situations inconfortables. Je suis d’accord avec vous c’est plus ou moins facile à faire en fonction de ce que la vie nous propose de vivre…
 
Lorsque l’on prend de la hauteur, on a déjà un regard un peu plus détaché de la situation, moins dans l’affectif. Puis, on a un esprit peut être un peu plus analyste, critique. Mais avant de prendre ce recul, il est bon de vivre la situation pleinement, de la sentir passer par son corps, et de ressentir et vivre les émotions  qui remontent. Cibler dans notre corps physique, les noeuds, les poids, les douleurs, les brûlures mais aussi les soulagements, l apaisement… Dès que nous avons ciblé cet endroit, laissons parler l émotion et laissons la se diffuser, respirer consciemment dans la zone ressentie.
Cette étape est déjà un grand pas qui devrait être diffusée au plus grand nombre…
 
Ensuite, lorsque l’on arrive à dépasser cette phase émotionnelle , on peut se mettre une autre « paire de lunettes » comme dirait Franck Lopvet. On peut avoir un autre regard en se plaçant peut être différemment dans la situation ou à la place d’une autre personne…Et peut être trouver des circonstances atténuantes aux personnes qui nous ont fait souffrir en sachant qu’elles aussi ont des blessures et portent des masques.
 
Ce recul permet très souvent la compréhension et quand il y a compréhension , il peut ensuite avoir réparation ou remédiation du blocage ou de la situation bloquante. Tant que la vie nous repropose de vivre des situations similaires c’est que nous n’avons pas compris ce que nous devons travailler, comprendre et dépasser…
 
Peu importe l’issue de la situation, nous sommes ici pour jouer et expérimenter. Tout ce que nous vivons au quotidien est source d’apprentissage sur soi. Prendre de la hauteur, c’est accepter le jeu de la vie, et être conscient qu’on peut avoir et jouer le rôle que l’on désire dans ce jeu infini.
 
Les rôles de nos vies, je crois que ce sera le sujet d’un prochain article.
A très vite…